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    Etre dans la profondeur

    Ne plus serrer les poings

    Seule au milieu de cet océan

    Au loin l'infini

    Vivre et revivre le souffle humide

    Les mots viennent puis repartent

    Et l'écume naîtra de ce mouvement

    Légère, insaisissable


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    Encore une seconde,

    une étreinte, une parole

    S'éveiller l'un bien à l'autre

    Où mène ce chemin où tu n'es pas

    quand le manque devient le trop

    Evanescence dans la distance

    Tes mains au bout de l'absence

    Le silence hurle,la porte claque

    L'arbre tombe

    Maudire l'éphémère

    à chaque souffle,à toutes heures

    entretemps

    Demain dans tes bras

    Ta voix, d'à nouveau et encore

     

     

    L.


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    Les mots raisonnent

    déraisonnent

    Les heures

    dessinent la page

    des jours sans toi

    Le corps incendié

    des étreintes d'hier

    Respirer, sentir

    Enlacer et bercer

    Oublier de maudire

    Le temps s'écoule

    égraine les secondes

    palpite en mes veines

    L'onde se fait miroir

    des amants démêlés

     

     

     

    L.


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  • Isa

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    Dans l'étreinte suprême

    sous le voile des heures

    Tes fragrances d'encens

    parfument l'éther

    Tes volutes d'aimer

    charment de leur ronde

    Quand tes rêves nous touchent

    d'étoiles envoyées

    Effleurer de ta main

    la notre abandonnée

    A lui le premier pardon

    A elle le premier courage

    Recueillir de ta lumière

    la semence

    dans nos coeurs sombres

     

     

     

    L.

     

     

     

     

     

     

    Je ne t'oublie pas ma belle Isa,tu vis à jamais en moi.

     



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    Au loin le tonnerre gronde
    Un éclair qui claque
    me dit la peur du monde
    Qui peut voir mes pleurs sous la pluie
    Je nage dans la lie de mon esprit
    La bruine descend le long du mur
    elle est seule vraiment
    et n'a comme armure
    que son ombre seulement
    Elle titille le bas des volets fermés
    Craquement feutré
    Discret chant, parfum sombre
    Elle frôle ma vie
    telle une caresse complice
    Qui peut voir mes pleurs sous la pluie
    tandis que ma plume s'assêche
    qu'à l'amour plus rien n' arrime
    tout se dérobe entre les mailles du temps
    Au loin le tonnerre gronde
    Un éclair qui claque
    me dit la peur du monde
    Et si je pleure devant toi
    mon cri tu ne l'entendras pas
    je ne serai que de l'eau
    qui tombe sans bruit
    tu resteras passif , tes rimes démolies
    Qui peut voir des pleurs sous la pluie

     

     

     

    L.


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    Tombe la pluie


    Lessive mes blessures


    Délave mes vieux démons


    Eteins le feu de mes larmes



    Tombe la pluie


    Décolore ma toile noire


    Harmonise en clapotis


    Les vibrations de mon coeur



    Tombe la pluie


    Que je devienne semence


    Que la sève s'égoutte

     

    dans mes veines


    Coule l'espoir

     

    d'une vie sans peines.



    Tombe la pluie....

    Tombe la pluie...

    Tombe la pluie....

     

     

     

     

     

     

     

    Lilie


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    Dans le miroir du passé.

    Pas de logique,ni de sens construit.Les gestes sont figés, les objets sans suite.Le regard sur soi est dédoublé.Image d'un moi autre, d'un moi éclaté qui à la fois existe et se regarde exister.Le miroir renvoie mille fêlures, pièces dépareillées.Le temps est flou.Le passé déconstruit annonce toutes les décompositions de la vie.

    Ecrire est alors un combat contre le temps, l'oubli,la mort.Ecrire , c'est recomposer le passé.Ecrire, un cri d'espoir dans une autre forme de vie éternelle.

     

     

     

     



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    Donnez moi le temps de ma peine

    que pleure mon doux printemps

    dans ce lit vaste et dévasté

    de chagrin consumé




    Donnez moi le temps de perdre pied

    d'écrire "bateau ivre"

    jusqu'à me désaimer

    au clair de lune sans reflet




    Donnez moi le temps de rester sans voix

    laissez moi enfermée à l'étroit

    parmi mes vieux démons

    qui écranchent mon plafond




    Donnez moi le temps des silences

     

    messagers de vaines prières

    que je ferme les yeux

    juste un peu

    pour aller plus loin

    que la nuit des nuits




    Donnez moi le temps de ce vrai fuyant

    que je mêle consonnes , voyelles

    missives dérisoires,ciséléés

    sur le fil du temps




    Donnez moi le temps de m'acceuillir

    ne plus dire, laisser fuir

    sur ma page à l'envers

    mes verbes en long , en travers




    Donnez moi le temps de ma peine

    Que pleure mon doux printemps

    à l'écho du malheur, cet augure

    qui maudit et conjure





    Lilie


     



     



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    s3

     

     

     

     

     

      Ecoute ces mots

    Dans mon silence je te les dis
    dans ces nuits blanches
    fantôme au parloir des frayeurs
    j'écharpe les blessures
    coule à flots l'immense déchirure


    Ecoute ces mots
    Dans mes silences je te les dis
    en finir avec ces remords sur le dos
    arracher ce masque déformant
    cette peau couverture de sentiments


    Ecoute ces mots
    Dans mon silence je te les dis
    dans cette tempête qui claque
    ces giclées de pluies
    ces coups de la foudre
    les soirs échecs et mats


    Un jour j'apprendrai
    j'inventerai d'autres mots
    pour te dire toute cette vie
    à vouloir me détruire


    Sur tes écrits je me poserai
    j'irai éclore sur ton papier
    et je pourrai grandir
    émoi de toi, de toi à moi
    et vice versa
    L'ombre se déchirera
    entre nos mains tendues


    Je serai l'oiseau libéré de sa cage
    ce vieux livre
    que ton souffle époussière
    je t'aimerai sans voile
    comme à l'aube du monde


    Lilie

     




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    Hijab-and-the-city-femme-triste.jpg



    Encore un jour
    où le temps bascule
    Seule ,
    à la table de ce café
    le regard hagard
    le peu de réflexion
    l'enserre à l'étouffer
    Ne laisser rien paraître
    de ce mal être
    cette vie genuflexion
    L'horizon est fou
    le silence tranquille
    La vie à petit souffle
    sort de son corps
    Que faire ? quand les larmes
    rendent les yeux troubles
    que l'âme se meurtrit
    que la froideur des gouttes
    glace l'amour qu'en elle
    elle porte
    Elle regarde le temps passer
    le regard figé
    les jeux sont faits
    Le mal quand il chope
    jamais ne la ramène
    L'orage gronde dans l'âme
    abuse la logique
    le doute tortueux s'installe
    ne laissant que peu de place
    Parlez !
    elle ne vous entendra pas.

     



    Lilie


    10 commentaires
  • 10003628 10152079819426997 1750310265 o
    Tu es parti un soir

    à l'heure où le soleil tombe

    toi désormais le sommeil

    moi à jamais ton ombre




    Tu es parti un soir

    dans une pluie d'automne

    que ne prévoyait cette torpeur

    où tu m'abandonnes




    Tu es parti un soir

    depuis je peine, je tombe

    toi désormais le sommeil

    sur mes jours sans nombre




    Tu es parti un soir

    et je veille sans bornes

    là dans ma rêverie obscure

    où je m'abandonne




     
    Tu es parti un soir

    à l'heure où le soleil tombe

    dans un torrent déborbé

    où ma peine succombe



     

     

    Lilie


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    Aux blanches aurores

    de saisons en saisons

    ton bel âge s'est écoulé

    mais les maux venaient

    en foule se perdre

    en tristes pensées

     

    Au fond de ton âme

    les vents se livraient

    un combat inégal

    Comment vivre

    sous la dure écorce

    sans pouvoir

    confesser son mal

     

    Demain ni fleurs,

    ni couronnes

    Seuls des coeurs troublés

    carillonnent

    à l'heure des émois.

     

     

    Lilie


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    Les rubans des cerfs volants ondulent

    et mon attention se perd au loin sur la mer

    m'emportant dans sa rêverie douce-amère

    Mes états d'âme fusent et s'emmêlent

    Je tire le fil sans cesse

    ramène à moi

    mon esprit qui s'envole

    qui s'enroule

    ma pensée qui divague

     

     

    L.


    8 commentaires
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    1n93wo0i



    Je me cherche où je ne suis pas

    si par hasard je me trouve je me pose là

    Je me retourne , cherche mes pas

    Je suis près de mon coeur, entre mes bras

    mais je me cherche où je ne suis pas

    Je fuis mon ardeur, mon avenir, mon poids

    Je ne me vois pas, je ne me sais pas

    Je ne reconnais plus l'endroit

    il fait noir, il fait froid

    entre trouble et effroi

    où suis je?

    J'existe mais ne m'entends pas

    le gouffre se referme sur moi

    mes pas m'écorchent plus que déjà

    où suis je?

    Je crois que je sais , oui c'est cela

    Je me reconnais là

    oui c'est bien moi

    moi......

     

     

     

     

     

    Lilie


    30 commentaires
  • 77c203cb




    Même si tes noirs rappels
    se dessinent
    face à la glace
    reflet des cicatrices

    va au diable !

    j'enchante les regrets
    sur le mal je verse l'oubli
    bercée par les murmures
    qui attendrissent les blessures

    j'évite ce qui sonne faux
    pour trouver le repos
    effacés sont les cris
    gommées sont les pleurs

    je tiens mon gouvernail
    dans ma route obscure
    détachée est ma barque
    l'espoir seul aux avirons

    l'amour m'aspire, m'enivre
    des murs il me délivre
    même si le mal dévore
    il n'aura pas mon coeur

    j'ai coupé toutes tes routes
    j'ai atteint tous tes fonds
    j'ai bu tant de flacons
    pour qu'en moi
    tu ne deviennes pas roi
    de mes tourments


    va au diable !

    Même si tes noirs reflets
    me dessinent
    dans la glace
    où tu te glisses

     

     

     

     

    Lilie


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