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Par Les parfums de Lilie le 14 Août 2014 à 16:31
Etre dans la profondeur
Ne plus serrer les poings
Seule au milieu de cet océan
Au loin l'infini
Vivre et revivre le souffle humide
Les mots viennent puis repartent
Et l'écume naîtra de ce mouvement
Légère, insaisissable
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Par Les parfums de Lilie le 14 Juillet 2014 à 08:32
Encore une seconde,
une étreinte, une parole
S'éveiller l'un bien à l'autre
Où mène ce chemin où tu n'es pas
quand le manque devient le trop
Evanescence dans la distance
Tes mains au bout de l'absence
Le silence hurle,la porte claque
L'arbre tombe
Maudire l'éphémère
à chaque souffle,à toutes heures
entretemps
Demain dans tes bras
Ta voix, d'à nouveau et encore
L.
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Par Les parfums de Lilie le 15 Juin 2014 à 08:29
Les mots raisonnent
déraisonnent
Les heures
dessinent la page
des jours sans toi
Le corps incendié
des étreintes d'hier
Respirer, sentir
Enlacer et bercer
Oublier de maudire
Le temps s'écoule
égraine les secondes
palpite en mes veines
L'onde se fait miroir
des amants démêlés
L.
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Par Les parfums de Lilie le 8 Juin 2014 à 18:50
Dans l'étreinte suprême
sous le voile des heures
Tes fragrances d'encens
parfument l'éther
Tes volutes d'aimer
charment de leur ronde
Quand tes rêves nous touchent
d'étoiles envoyées
Effleurer de ta main
la notre abandonnée
A lui le premier pardon
A elle le premier courage
Recueillir de ta lumière
la semence
dans nos coeurs sombres
L.
Je ne t'oublie pas ma belle Isa,tu vis à jamais en moi.
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Par Les parfums de Lilie le 28 Mai 2014 à 10:06
Au loin le tonnerre gronde
Un éclair qui claque
me dit la peur du monde
Qui peut voir mes pleurs sous la pluie
Je nage dans la lie de mon esprit
La bruine descend le long du mur
elle est seule vraiment
et n'a comme armure
que son ombre seulement
Elle titille le bas des volets fermés
Craquement feutré
Discret chant, parfum sombre
Elle frôle ma vie
telle une caresse complice
Qui peut voir mes pleurs sous la pluie
tandis que ma plume s'assêche
qu'à l'amour plus rien n' arrime
tout se dérobe entre les mailles du temps
Au loin le tonnerre gronde
Un éclair qui claque
me dit la peur du monde
Et si je pleure devant toi
mon cri tu ne l'entendras pas
je ne serai que de l'eau
qui tombe sans bruit
tu resteras passif , tes rimes démolies
Qui peut voir des pleurs sous la pluieL.
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Par Les parfums de Lilie le 24 Mai 2014 à 17:08
Tombe la pluie
Lessive mes blessures
Délave mes vieux démons
Eteins le feu de mes larmes
Tombe la pluie
Décolore ma toile noire
Harmonise en clapotis
Les vibrations de mon coeur
Tombe la pluie
Que je devienne semence
Que la sève s'égouttedans mes veines
Coule l'espoird'une vie sans peines.
Tombe la pluie....
Tombe la pluie...
Tombe la pluie....Lilie
18 commentaires -
Par Les parfums de Lilie le 14 Mai 2014 à 14:05
Dans le miroir du passé.
Pas de logique,ni de sens construit.Les gestes sont figés, les objets sans suite.Le regard sur soi est dédoublé.Image d'un moi autre, d'un moi éclaté qui à la fois existe et se regarde exister.Le miroir renvoie mille fêlures, pièces dépareillées.Le temps est flou.Le passé déconstruit annonce toutes les décompositions de la vie.
Ecrire est alors un combat contre le temps, l'oubli,la mort.Ecrire , c'est recomposer le passé.Ecrire, un cri d'espoir dans une autre forme de vie éternelle.
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Par Les parfums de Lilie le 9 Mai 2014 à 18:00
Donnez moi le temps de ma peine
que pleure mon doux printemps
dans ce lit vaste et dévasté
de chagrin consumé
Donnez moi le temps de perdre pied
d'écrire "bateau ivre"
jusqu'à me désaimer
au clair de lune sans reflet
Donnez moi le temps de rester sans voix
laissez moi enfermée à l'étroit
parmi mes vieux démons
qui écranchent mon plafond
Donnez moi le temps des silences
messagers de vaines prières
que je ferme les yeux
juste un peu
pour aller plus loin
que la nuit des nuits
Donnez moi le temps de ce vrai fuyant
que je mêle consonnes , voyelles
missives dérisoires,ciséléés
sur le fil du temps
Donnez moi le temps de m'acceuillir
ne plus dire, laisser fuir
sur ma page à l'envers
mes verbes en long , en travers
Donnez moi le temps de ma peine
Que pleure mon doux printemps
à l'écho du malheur, cet augure
qui maudit et conjure
Lilie
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Par Les parfums de Lilie le 4 Mai 2014 à 10:02
Ecoute ces mots
Dans mon silence je te les dis
dans ces nuits blanches
fantôme au parloir des frayeurs
j'écharpe les blessures
coule à flots l'immense déchirure
Ecoute ces mots
Dans mes silences je te les dis
en finir avec ces remords sur le dos
arracher ce masque déformant
cette peau couverture de sentiments
Ecoute ces mots
Dans mon silence je te les dis
dans cette tempête qui claque
ces giclées de pluies
ces coups de la foudre
les soirs échecs et mats
Un jour j'apprendrai
j'inventerai d'autres mots
pour te dire toute cette vie
à vouloir me détruire
Sur tes écrits je me poserai
j'irai éclore sur ton papier
et je pourrai grandir
émoi de toi, de toi à moi
et vice versa
L'ombre se déchirera
entre nos mains tendues
Je serai l'oiseau libéré de sa cage
ce vieux livre
que ton souffle époussière
je t'aimerai sans voile
comme à l'aube du monde
Lilie
3 commentaires -
Par Les parfums de Lilie le 2 Mai 2014 à 00:00
Encore un jour
où le temps bascule
Seule ,
à la table de ce café
le regard hagard
le peu de réflexion
l'enserre à l'étouffer
Ne laisser rien paraître
de ce mal être
cette vie genuflexion
L'horizon est fou
le silence tranquille
La vie à petit souffle
sort de son corps
Que faire ? quand les larmes
rendent les yeux troubles
que l'âme se meurtrit
que la froideur des gouttes
glace l'amour qu'en elle
elle porte
Elle regarde le temps passer
le regard figé
les jeux sont faits
Le mal quand il chope
jamais ne la ramène
L'orage gronde dans l'âme
abuse la logique
le doute tortueux s'installe
ne laissant que peu de place
Parlez !
elle ne vous entendra pas.
Lilie
10 commentaires -
Par Les parfums de Lilie le 1 Mai 2014 à 14:00Tu es parti un soir
à l'heure où le soleil tombe
toi désormais le sommeil
moi à jamais ton ombre
Tu es parti un soir
dans une pluie d'automne
que ne prévoyait cette torpeur
où tu m'abandonnes
Tu es parti un soir
depuis je peine, je tombe
toi désormais le sommeil
sur mes jours sans nombre
Tu es parti un soir
et je veille sans bornes
là dans ma rêverie obscure
où je m'abandonne
Tu es parti un soir
à l'heure où le soleil tombe
dans un torrent déborbé
où ma peine succombe
Lilie
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Par Les parfums de Lilie le 1 Mai 2014 à 13:00
Aux blanches aurores
de saisons en saisons
ton bel âge s'est écoulé
mais les maux venaient
en foule se perdre
en tristes pensées
Au fond de ton âme
les vents se livraient
un combat inégal
Comment vivre
sous la dure écorce
sans pouvoir
confesser son mal
Demain ni fleurs,
ni couronnes
Seuls des coeurs troublés
carillonnent
à l'heure des émois.
Lilie
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Par Les parfums de Lilie le 12 Février 2014 à 08:08
Les rubans des cerfs volants ondulentet mon attention se perd au loin sur la mer
m'emportant dans sa rêverie douce-amère
Mes états d'âme fusent et s'emmêlent
Je tire le fil sans cesse
ramène à moi
mon esprit qui s'envole
qui s'enroule
ma pensée qui divague
L.
8 commentaires -
Par Les parfums de Lilie le 22 Février 2013 à 10:45
Je me cherche où je ne suis pas
si par hasard je me trouve je me pose là
Je me retourne , cherche mes pas
Je suis près de mon coeur, entre mes bras
mais je me cherche où je ne suis pas
Je fuis mon ardeur, mon avenir, mon poids
Je ne me vois pas, je ne me sais pas
Je ne reconnais plus l'endroit
il fait noir, il fait froid
entre trouble et effroi
où suis je?
J'existe mais ne m'entends pas
le gouffre se referme sur moi
mes pas m'écorchent plus que déjà
où suis je?
Je crois que je sais , oui c'est cela
Je me reconnais là
oui c'est bien moi
moi......Lilie
30 commentaires -
Par Les parfums de Lilie le 21 Février 2013 à 21:40
Même si tes noirs rappels
se dessinent
face à la glace
reflet des cicatrices
va au diable !
j'enchante les regrets
sur le mal je verse l'oubli
bercée par les murmures
qui attendrissent les blessures
j'évite ce qui sonne faux
pour trouver le repos
effacés sont les cris
gommées sont les pleurs
je tiens mon gouvernail
dans ma route obscure
détachée est ma barque
l'espoir seul aux avirons
l'amour m'aspire, m'enivre
des murs il me délivre
même si le mal dévore
il n'aura pas mon coeur
j'ai coupé toutes tes routes
j'ai atteint tous tes fonds
j'ai bu tant de flacons
pour qu'en moi
tu ne deviennes pas roi
de mes tourments
va au diable !
Même si tes noirs reflets
me dessinent
dans la glace
où tu te glissesLilie
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